La bienveillance est contagieuse. Elle se multiplie quand le terrain est fertile.
Arrêtez votre voiture pour laisser passer un piéton et celui-ci sera enclin à faire de même plus tard avec quelqu’un d’autre, propageant ainsi votre acte bienveillant.
Le vrai challenge est de la développer la bienveillance en dehors des espaces protégés, ceux de notre intimité et ceux où nous sommes en relation avec celles et ceux qui partagent nos valeurs.
C’est au travail, en rue, dans les espaces publics, en présence de personnes qui vivent dans une logique de pénurie et ne peuvent envisager d’être bienveillants tant ils sont en demande, ont peur de manquer, s’irritent du bonheur d’autrui qui accentue leur mal-être, c’est là que nous mesurons notre bienveillance agissante.
C’est là que le concept de martialité bienveillante que je développe avec l’AikiCom prend tout son sens. Dépasser le stade du développement personnel (au sens de égocentré), celui de la bienveillance pour soi et oser la bienveillance AVEC les autres. La dimension martiale de la bienveillance fait de nous des activistes qui oeuvrent ainsi à changer le paradigme ambiant de concurrence et de compétition pour une bienveillance altruiste et partagée.
Pour paraphraser le titre du livre sur l’AikiCom: ne cessez pas d’être bienveillants, soyez forts car vous aurez à faire face à celles ou ceux qui par leur comportement tenteront de vous ramener dans le rang de ceux qui pensent “la gentillesse ça ne mène à rien” ou que bon s’écrit avec un C.